HPI et Interactions sociales | Comment ça se passe ?

par | lundi 22 mai 2023 | équilibre

Les difficultés relationnelles sont un trait que l’on prête souvent au haut potentiel intellectuel. Or, ce raccourci ne tient pas compte des différents profils de zèbre (laminaire, complexe), mais également du fonctionnement de leur batterie sociale. Tous les HPI ne rencontrent pas de difficultés à interagir avec les autres. Certains peuvent avoir une vie sociale très épanouissante tandis que d’autres considèrent les interactions sociales comme étant un défi.

Au sommaire :

  • Extraverti, introverti, ambiverti : les différents « profils » relationnels
  • Quelles sont les particularités du HPI dans sa manière d’être en relation ?
  • Quelques clés pour améliorer la qualité de ses interactions sociales 

Extraverti, introverti, ambiverti : les différents « profils » relationnels

Introverti, extraverti et ambiverti, ces termes ne définissent pas la qualité de la relation sociale, mais plutôt la manière de se ressourcer.

Le HPI introverti

Voici quelques caractéristiques du surdoué introverti : 

  • Une capacité d’interactions sociales plutôt courte. 
  • Une batterie d’énergie vitale qui a tendance à se décharger rapidement au contact des autres. 
  • Une facilité à rester seul longtemps.

En d’autres termes, le HPI introverti va plus recharger son énergie vitale à son propre contact

L’introversion est à distinguer de la difficulté à rester avec les autres en présence d’un environnement relationnel très différent. Car alors ce sera la suradaptation qui aura tendance à décharger plus rapidement la batterie sociale du HPI.

Le HPI extraverti

Lorsqu’il est extraverti, le HPI peut rester plus longtemps avec les autres sans difficulté particulière. Ici, sa batterie sociale va mettre du temps avant de se remplir totalement et par conséquent, il va moins ressentir le besoin d’être seul longtemps. À l’inverse du surdoué introverti, le HPI extraverti va plus recharger son énergie vitale au contact des autres.

Le HPI ambiverti

L’ambiverti, quant à lui, se situe quelque part entre les deux, il peut être à l’aise dans les deux situations.

Connaître son fonctionnement relationnel est important pour les HP. C’est une manière d’aborder les interactions sociales de façon plus équilibrée et surtout de respecter ses propres besoins.

écouter ses besoins

Quelles sont les particularités du HPI dans sa manière d’être en relation ?

L’intensité du zèbre se retranscrit dans ses relations. De ce fait, la connaissance de soi devient un paramètre essentiel pour réaliser l’écart qui existe entre un fonctionnement neurotypique et neuroatypique. La clé est donc d’utiliser le bon référentiel dans ses relations. Cela peut se traduire par exemple par le fait de moduler ses attentes en fonction des attentes et des capacités des autres.

De la même manière, les valeurs, particulièrement fortes chez les HP, vont s’exprimer différemment chez les autres. Autre exemple, il existe différents niveaux de communication : le surdoué aime aller dans l’intimité et va entrer en profondeur dans un sujet. Or, dans la vie quotidienne, impossible d’avoir ce niveau de communication avec son voisin de pallier, par exemple. 

D’ailleurs, maîtriser les échanges informels est fondamental. Ce type d’interactions sociales ne sont pas toujours évidentes pour les surdoués, mais c’est toutefois une des clés pour réussir à adapter ses relations.

Quelques clés pour améliorer la qualité de ses interactions sociales 

Souvent, lorsqu’il y a des difficultés relationnelles, c’est qu’il manque un paramètre à l’équation : soit on ne se connaît pas suffisamment, soit on ne connaît pas les règles du monde neurotypique. Cet écart peut alors générer des incompréhensions. 

Se connaître suffisamment permet également de poser ses limites et ne pas accepter tous les comportements parce que l’on est HP et que l’on a un fonctionnement différent. Le mode d’emploi du haut potentiel est ici un outil efficace pour comprendre à la fois son mode d’emploi et celui du monde qui nous entoure, soit celui des neurotypiques.

Finalement, la clé est de prendre conscience à la fois de l’écart et des similitudes avec notre environnement relationnel. En soulignant uniquement les différences, on peut avoir tendance à ne vouloir s’entourer que de surdoués. Au contraire, en mettant l’accent uniquement sur les similitudes, on peut ne pas prendre conscience de sa singularité et tomber dans  le syndrome du caméléon pour se fondre dans la masse et tenter de lisser ses aspérités.

Les interactions sociales ne sont pas nécessairement un défi pour tous les HPI. Cependant, pour ceux qui rencontrent des difficultés, il est crucial de comprendre son propre mode d’emploi et de trouver un équilibre entre besoin d’interactions sociales et besoin de temps seul. En travaillant avec un coach HPI et spécialisé dans la douance, développer ses compétences sociales et apprendre à s’exprimer clairement devient une étape parfaitement franchissable ! Pour embarquer avec moi dans cette aventure, il vous suffit de cliquer ici ! 

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