Voir le paysage à 360°. Cette capacité qu’ont les personnes à haut potentiel leur permet souvent de trouver leur propre solution, voire de faire cavalier seuls. Cette force a toutefois ses limites, car elle ne permet pas forcément de percevoir ses angles morts, là où se cachent souvent nos zones de blocage. Dans ce cas, certains HP peuvent alors se sentir entravés, impuissants, avec cette impression d’être pieds et poings liés. Ce blocage est souvent dû à une incompréhension entre deux notions clés : l’indépendance et l’autonomie. Si l’un correspond à la capacité d’agir seul, l’autre implique de faire le choix conscient de décider de sa vie. Incarner sa valeur de liberté implique donc de comprendre cette distinction.
Au sommaire :
- La différence entre autonomie et indépendance
- La croyance de tout pouvoir faire tout seul
- La puissance d’un accompagnement
La différence entre autonomie et indépendance
Pour de nombreux HP, la liberté est une valeur intrinsèque, un phare qui guide leurs actions et leurs choix de vie. Cette quête de liberté peut en revanche parfois être entravée par une confusion entre autonomie et indépendance.
L’indépendance est souvent perçue comme la quintessence de la liberté. Elle désigne la capacité à agir seul, à prendre des décisions sans être entravé par les contraintes ou les influences extérieures. Cette vision peut toutefois masquer une réalité plus complexe. En effet, l’indépendance peut aussi pousser les HP à :
- Se couper de leurs émotions pour éviter de se sentir vulnérables,
- Ressentir une profonde insécurité et une grande solitude,
- Ne pas créer d’attache.
Autrement dit, l’indépendance totale est une illusion, car elle omet un paramètre important : nous sommes tous interdépendants. À contrario, l’autonomie, elle, désigne toute autre chose. Il va s’agir ici de la liberté d’être et non d’agir. Elle englobe donc une vision plus complète de la liberté. Elle ne consiste pas seulement à agir seul, mais à être libre d’être soi-même, avec toutes ses facettes, émotions et vulnérabilités.
L’autonomie permet de choisir consciemment ses liens et ses relations, sans se laisser dicter par les normes sociales ou les attentes extérieures, mais aussi à accepter pleinement ses émotions, sans les juger ni les refouler. C’est reconnaître sa propre humanité dans toute sa complexité.
Être autonome implique la capacité à se montrer vulnérable, à poser ses limites et à demander de l’aide lorsque nécessaire, sans craindre de perdre sa liberté, mais en percevant cette aide comme un levier à sa propre croissance.
La croyance de tout pouvoir faire tout seul
Cette confusion entre autonomie et indépendance, assortie de la croyance qu’ont certains HP qu’ils se débrouilleront bien mieux par eux-même car les autres ne sont pas en mesure de les comprendre, peut parfois les conduire à croire qu’ils sont capables de tout accomplir seuls, sans aide.
Aujourd’hui, la connaissance est accessible en masse et via de multiples supports (réseaux sociaux, blogs, livres, etc.). Si toutes ces sources constituent pour sûr une première étape vers l’autonomie, elles ne suffisent pas, à elles seules, à dépasser certains blocages, ces fameux « angles morts ».
La puissance d’un accompagnement
Être accompagné lorsque l’on souhaite se sentir plus libre est une étape clé du processus. L’une des principales raisons est que le coaching est l’occasion de faire cette traversée avec un guide qui a la capacité de créer non seulement un environnement sûr, mais surtout adapté à ses propres besoins et objectifs. Autrement dit, c’est un moyen puissant de maximiser son potentiel de réussite.
Comme partir en haute montagne sans guide ni entraînement peut se révéler contre-productif, avancer dans ce processus sans accompagnement peut également retarder l’atteinte de l’objectif. Un guide expérimenté balisera le chemin à suivre, fournira des clés et des outils adaptés et apportera son soutien dans les moments de doute. Découvrez-en plus sur le coaching juste ici ou contactez-moi pour en savoir plus.
